Chapitre 1 : L’Injustice

« Le soutient d’Allah »

Tu as été victime d’abus de confiance, d’emprise, de mensonge ou de naïveté.

Voilà les portes par lesquelles le diable humain rentre pour te briser, au plus profond de toi-même.

Il est difficile d’accepter qu’on a été trahi, c’est pour cela que le déni se met en pilote automatique, pour nous protéger.

Comme si on n’était pas encore prêt à accueillir cette dure réalité.

Les mauvais soupçons finissent par être les bons, ces doutes étaient des signaux d’alerte sur lesquels tu laissais leur message sur répondeur.

Tu n’étais pas prêt à voir que ta réalité n’était qu’une fiction dans laquelle tu n’étais pas le sauveur, mais la victime.

Tu n’étais pas le prêteur, mais le volé, tu n’étais pas l’amour de sa vie, mais le trompé.

Tu n’étais pas cet ami sur qui on peut compter, mais sur lequel on a profité.

Et voilà que la réalité te parvient comme un message transperçant, ta réalité se dissipe comme une fumée d’encens.

Un silence lourd, une rumination et plein d’émotions qui se croisent, mais tu serais incapable de toutes les définir.

Tu t’en veux peut-être comme si tu t’étais menti à toi-même, comme si c’était toi l’auteur.

Car bien souvent celui qui a été trahi, le traître, ne lui a forcé à faire aucun choix.

Il ne l’a forcé à rien, c’est pire, il l’a amené progressivement à faire un choix par manipulation ou emprise.

Comme un diable, rappelle-toi quand Allah dit :

« Et lorsque tout sera accompli, le Diable dira : « Certes, Allah vous avait fait une promesse de vérité, et moi aussi je vous ai fait une promesse, mais je vous ai trompés.

Je n’avais aucun pouvoir sur vous, si ce n’est que je vous ai appelés, et vous m’avez répondu.

Ne me blâmez donc pas, mais blâmez-vous vous-mêmes.

Je ne puis vous être d’aucun secours, et vous ne pouvez non plus me secourir.

Je renie ce que vous m’avez auparavant associé (à Allah).’ Certes, les injustes auront un châtiment douloureux. » (Sourate Ibrahim, 14:22)

Ça te fait tilt maintenant ? Celui qui t’a trahi n’a été qu’un suppôt du diable.

Si le traître était avide d’argent, le diable est rentré par cette porte pour le conforter à voler.

Il lui a enjolivé cette action en lui chuchotant « richesse« .

Celui qui manquait d’amour ou était soumis à son ego a laissé une porte ouverte.

Le diable y est entré et lui a chuchoté : « Ton infidélité est justifié, tu ne reçois pas l’attention que tu mérites ».

« Ce n’est pas de la tromperie, tu aimes ton époux(se), c’est juste un plaisir charnel ».

Et les voilà, ceux qui sont les perdants, ils ont perdu ici-bas et dans l’au-delà.

Les voilà les victimes de leur passion, qui finiront sur une terre de désolation.

Et toi alors, qui est fidèle, loyal, gentil, toi qui es rempli de nobles caractères, pourquoi ça t’a touché ?

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